Club Montagne de l'Adour - Sécurité
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Sécurité

POUR LA SÉCURITÉ DE TOUS ET DE CHACUN.

LA SÉCURITÉ PASSE PAR LA PRISE DE CONSCIENCE DU DANGER DONC PAR LA PRÉVENTION


LES DANGERS EN MONTAGNE :

La connaissance de la montagne est un apprentissage sur le terrain qui s’acquiert au fil des randonnées et des années. Toute fois, il y a des notions élémentaires de sécurité qui doivent être acquises et respectées dés le début.

A - DANGERS OBJECTIFS : ( occasionnés par la nature )

Avalanches - Chutes de pierres - Chutes de séracs - Crevasses - Foudre - Pluie - Brouillard - Neige - Verglas - Froid - Chaleur - Vent - Soleil - Altitude - Pentes herbeuses .

B - DANGERS SUBJECTIFS : ( occasionnés par l’homme, les animaux )

  • Mauvaise connaissance de ses possibilités SE SURESTIMER.
  • Mauvaise connaissance du milieu ( préparation de la randonnée, météo, cartes )
  • Mauvaise préparation physique.
  • Mauvaise appréciation des dangers objectifs.
  • Mauvais équipement.
  • Non respect des horaires ( une règle d’or : partir tôt pour rentrer tôt ).
  • Suréquipement de la montagne ( ex : remontées mécaniques, on monte trop vite trop haut ).
  • Vulgarisation de la montagne et de ses dangers.
  • Manque d’humilité. ( savoir renoncer quand il est encore temps ).

LES STATISTIQUES NOUS DISENT.
C’est sur terrain rocheux et pentes herbeuses que les accidents sont les plus nombreux, suivis de la neige et des sentiers.
C’est dans les passages les plus faciles qu’arrive le plus d’accidents ( relâchement de la vigilance ).
C’est à la descente, plus qu’a la montée, qu’on tombe le plus.
La grande majorité des accidentés sont des personnes inexpérimentées et mal équipées.
Les promeneurs solitaires sont exposés aux conséquences de l’accident.
Les jeunes de 18 à 30 ans représentent la majorité des victimes.
L’addition des dangers objectifs et des dangers subjectifs augmente les risques.

MILIEU + HOMME DANS LE MILIEU = DANGER

QUELQUES NOTIONS DE SÉCURITÉ

  • Ne pas s’engager dans une randonnée au dessus de ses moyens physiques.
  • Bien préparer sa randonnée avant de partir.
  • Itinéraire sur carte, livres, information météo.
  • Ne jamais partir seul, prévenir quelqu’un de son itinéraire.
  • Avoir l’équipement adapté à la montagne, à la randonnée prévue.
  • Savoir rebrousser chemin
  • Devant un passage pour lequel on n’est pas équipé.
  • Devant un passage dangereux imprévu
  • Devant l’arrivée du mauvais temps.
  • Savoir partir tôt pour rentrer tôt.
  • Respecter l’itinéraire prévu.
  • En groupe respecter les consignes du meneur.
  • Savoir bien s’alimenter et s’hydrater.
  • En groupe ne jamais oublier que la force du groupe est celle de son élément le plus faible.

CONCLUSION.

La connaissance des dangers et l’application de ces notions de sécurité doivent permettre au randonneur de diminuer considérablement les risques d’accident.


L’ÉQUIPEMENT DU RANDONNEUR :

A - LES CHAUSSURES : La pièce maîtresse de l’équipement.

Pour éviter les glissades et le mal aux pieds les chaussures doivent être adaptées au terrain de montagne et surtout aux pieds du randonneur.

En cuir ou en toile matelassée, même en coque plastique, elles doivent être montantes afin de protéger les chevilles, posséder une semelle bien crantée de type Vibram semi rigide ou même rigide afin de permettre le port éventuel de crampons. En tout état de cause on doit s’y sentir bien avec une paire de chaussettes épaisses.

Pour les pieds fragiles, le petit truc consiste à se protéger les parties sensibles avant la randonnée à l’aide de bande style Élastoplast.

B - LES VÊTEMENTS :

Ils doivent être amples, solides, légers, fonctionnels.

Vêtements chauds pour lutter contre le froid.

Veste étanche ou KWay pour se protéger du vent ( plus froid )

Poncho pour se protéger de la pluie.

Prévoir un change pour la transpiration.

La superposition de plusieurs couches plus un coupe-vent est la meilleure façon de lutter contre le froid.

Lors de l’arrêt casse-croûte, remplacer le tee-shirt humide par un sec.

IL FAUT SE COUVRIR AVANT D’AVOIR FROID

C - LE SAC A DOS :

C’est aussi une pièce essentielle de l’équipement.

Il doit être ni trop grand ni trop petit, afin de permettre le transport ; du nécessaire pour se couvrir et se changer ; du casse-croûte ; d’une gourde voire un thermos en hiver.

Plus un sac est grand, plus on a tendance à y mettre des affaires inutiles, plus il pèsera sur le dos.

Le choisir adapté à son dos, à l’utilisation que l’on veut en faire.

S’il n’est pas étanche,il est possible de l’imperméabiliser avec un aérosol, ou tout simplement de doubler l’intérieur à l’aide de grands sacs poubelles dans lesquels on met ses affaires. Un couvre sac.

Un sac à dos avec une ceinture ventrale permet de soulager son dos, en répartissant le poids entre les épaules et les hanches.

FOND DU SAC

CE QUE TOUT RANDONNEUR DOIT AVOIR CONTINUELLEMENT AU FOND DE SON SAC

  • Gourde : ( pleine bien sûr. Peut être doublée d’un thermos d’eau chaude en hiver )
  • Lunettes de soleil : efficaces.
  • Protection solaire : efficace.
  • Casquette bob ou chapeau :
  • Vêtements de pluie ( poncho )
  • Vêtements chauds ( tee-shirt , chaussettes de rechange, gants. )
  • Trousse de secours individuelle.
  • Papier toilette.
  • Sangle de sécurité ( Long 3,50 m x large 2 ou 2,5 cm )
  • 1 mousqueton à vis.
  • Cordelette ( 2 mètres en 6 mm de diamètre. )
  • Couverture de survie.
  • Couteau.
  • Carte, boussole, altimètre.
  • Sifflet ( plastique ) pour le brouillard.
  • Briquet + crayon + papier.
  • Sac poubelle.

CECI EST A METTRE IMPERATIVEMENT DANS LE SAC A DOS

COMPOSITION DE LA TROUSSE DE SECOURS INDIVIDUELLE

  • Compresses stériles.
  • Antiseptiques ( Bétadine dans un petit flacon )
  • Doliprane ( contre douleurs et fièvre )
  • Immodium ( gellules contre la diarrhée )
  • Pince à épiler + épingle à nourrice.
  • Élastoplast ( largeur 6 mm ) 1 m minimum.
  • Compeed ( Ampoules )
  • Médicaments personnels
  • Colyre bleu ( yeux )
  • Stéri strip.
  • Pansements.

IMPÉRATIF, le tout bien rangé contient dans une boîte de pansement Urgo.


QUELQUES NOTIONS ALIMENTAIRES ET HYDRIQUES

Une bonne hydratation ainsi qu’une bonne alimentation éviteront ou reculeront la fatigue et l’épuisement ( la fatigue étant à l’origine de problèmes tels que trébuchements, chutes, mauvaise appréciation du danger), L’épuisement empêche également de frissonner ( contraction qui produit 100% de chaleur )

A - ALIMENTS NON ÉNERGÉTIQUES :

  • Eau ( bonne quantité )
  • Sels minéraux ( compléments indispensables si l’effort physique est prolongé )
  • Vitamines ( pas d’apport supplémentaire si l’alimentation est équilibrée ).

B - ALIMENTS ÉNERGÉTIQUES :

MANGER ÉQUILIBRÉ ET VARIÉ

Lipides 30 % ration ( graisses animales et végétales )
Protéines 15 % ration.
Besoin énergétiques sans efforts : 2500 cal / jour.
Besoin énergétique avec efforts : 3500 cal / jour

C - HYDRATATION :

BOIRE AVANT D’AVOIR SOIF

L’homme est constitué de 3 / 4 d’eau. Au cours de l’effort la perte d’eau par sudation va de 0,8 l / h à 3 l / h. Les besoins en eau sont de 1 ml / cal.

Donc il faut boire 1 à 2 verres toute les 20 mn.

On peut mettre du sucre dans l’eau ( 5 à 10 morceaux par litre ).ou mieux du fructose cristallisé.

D - DESHYDRATATION :

A l’effort : 20 % effet mécanique = rendement.

80 % effet chaleur ( la chaleur s’élimine par évaporation de l’eau. )

L’hiver un petit thermos d’eau chaude en plus de la gourde ne pèse pas beaucoup plus mais est bien pratique ( soupe chaude, thé. )